Le 29 mai 2025 à Abidjan, Sidi Ould Tah remporte l’élection de président de la Banque africaine de développement. Il prend ses fonctions le 1er septembre 2025 pour un mandat de cinq ans dédié à l’impact continental. Né le 31 décembre 1964 à Mederdra, il vient d’une famille d’enseignants francophones passionnés par sciences et traditions. Ensuite, il suit des études en économie à Nice Sophia Antipolis puis obtient un DEA à Paris VII.
De plus, il complète sa formation par des programmes exécutifs à Harvard et à la London Business School. Il débute sa carrière à la BMDC avant de rejoindre l’Autorité arabe pour l’investissement agricole en 1996. Ensuite, il siège à la Banque islamique de développement, où il gère des portefeuilles stratégiques d’envergure.
Vision et défis
Ainsi, il propose de mobiliser des capitaux innovants pour financer l’économie africaine émergente. Il vise la formalisation du secteur informel afin de créer des emplois durables. En outre, il insiste sur des infrastructures résilientes face au changement climatique et aux chocs externes.
Depuis 2015, il dirige la BADEA et quadruple son bilan en moins de dix ans. Par conséquent, il obtient une notation AAA durable pour renforcer la confiance des investisseurs internationaux. De surcroît, il développe un programme d’un milliard d’euros pour soutenir les banques africaines régionales. Par ailleurs, il met l’accent sur la transparence et la bonne gouvernance des projets financés. Ainsi, il ambitionne de renforcer l’intégration régionale par des projets transfrontaliers.
Enfin, son expérience multilatérale et gouvernementale sera un atout décisif pour la BAD. Ainsi, il pourra coordonner efficacement les acteurs publics et privés pour accélérer les financements. Dorénavant, les observateurs attendent une mise en œuvre rapide et concrète de sa vision pragmatique. En somme, son élection ouvre une nouvelle ère de dynamisme pour la finance africaine. En définitive, la Banque africaine de développement entre dans une phase ambitieuse sous son leadership.