Prêt scolaire en Afrique : Comment sortir de l’engrenage 

créé par Joseph
Le prêt scolaire est une forme de financement mise en place par les banques pour permettre aux familles ayant des difficultés

Bien que bénéfique pendant la période de reprise des classes, les parents à faible revenu ont souvent beaucoup de difficultés à rembourser le prêt scolaire dans les pays africains.

 

Le prêt scolaire est une forme de financement mise en place par les banques pour permettre aux familles ayant des difficultés à joindre les deux bouts de scolariser leurs enfants. En Afrique, la période de rentrée scolaire est celle pendant laquelle ce produit bancaire se vend le plus.

En effet, les banques proposent des prêts scolaires à ceux de leurs clients ayant des enfants en âge scolaire. La condition étant que lesdits parents disposent simplement d’un compte dans l’une desdites banques. Confrontés à la conjoncture, les parents se ruent sur le prêt scolaire. Pour eux, c’est un véritable rempart.

Le prêt scolaire, facile à contracter, difficile à rembourser

Une fois le prêt obtenu, les parents doivent le rembourser pendant une dizaine de mois. Et le taux d’intérêts est fonction de la banque choisie. Ainsi, les parents peuvent se targuer d’avoir scolarisé leurs enfants et la banque peut se réjouir de rentrer en possession de son argent.

À première vue, cela semble être une affaire « gagnant-gagnant » pour les deux parties. Mais, dans les faits, le prêt scolaire est un véritable chemin de croix pour beaucoup de parents. Le remboursement dudit prêt implique la diminution automatique du salaire.

Or, les charges à supporter chaque mois augmentent, parce que la scolarisation des enfants s’accompagne de plusieurs autres charges prévues et imprévues. C’est le cas des frais de transport, du déjeuner, des sorties scolaires, etc.

Le produit doté d’un bel étui philanthropique dévoile une autre facette que les parents découvrent. Sans état d’âme, ni aucune autre forme de procès, les banques s’attèlent simplement à rentrer en possession de leurs gains, tels des monstres froids. Sans toutefois être déçus, ils se retrouvent alors face à la deuxième réalité du prêt scolaire : le remboursement. C’est à ce moment que surgit la question de savoir : comment éviter de se faire broyer dans cet engrenage ?

Sortir du cercle vicieux

Selon Yves Alain Séke, certaines banques peuvent avoir des pratiques vicieuses, mais cela n’enlève rien au fait qu’elles répondent à un besoin réel. Pour le consultant camerounais en management financier, contracter un prêt scolaire « c’est un peu comme si vous alliez emprunter votre propre argent avec des taux d’intérêt supplémentaires ».

En effet, explique-t-il, le prêt scolaire est un argent qu’il faudrait avoir épargné à l’avance pour le mériter. Et lorsqu’on n’a rien épargné, le contracter sans tenir compte d’un certain nombre d’éléments d’information est une erreur, même si cela s’apparente à une solution. À ce moment, explique-t-il, celui qui obtient un prêt sans en maîtriser les moindres détails plonge dans un cercle vicieux, si bien que les années suivantes, il se retrouve dans la même posture.

Pour s’en sortir, l’expert propose à chaque parent de chercher à identifier son vrai volume d’épargne. L’opération consiste à recenser les charges, les envies et les besoins en fonction de son revenu. Et en fonction de ceux-ci, déterminer le besoin supportable en termes de prêt scolaire, avant de s’y engager.

Pour ceux qui subissent les affres de cet engrenage auquel ils sont devenus accros telle une drogue, l’expert en management financier demande de contrôler les choix de consommation. C’est-à-dire, de choisir des établissements en fonction de la réalité financière. Ensuite, il faut se mettre à une discipline financière.

Par : Joseph Julien Ondoua Owona

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ll progetto ha ottenuto un finanziamento di 72.000 € dalla Regione Autonoma Friuli Venezia Giulia sul bando POR FESR 2014-2020, Attività 2.1.b.1 bis "Concessione di sovvenzioni per il finanziamento di programmi personalizzati di pre-incubazione e incubazione d’impresa, finalizzati alla realizzazione di progetti di creazione o di sviluppo di nuove imprese caratterizzati da una significativa valenza o da un rilevante connotato culturale e/o creativo"