Il y a plus de 300 000 ans le peuple à l’ouest de Maputo, au Mozambique créait le calendrier le plus ancien du monde. La zone d’installation entourant le site du calendrier était de la taille de Johannesburg et de Londres réunies. Les Egyptiens ont tiré leur connaissance de cette civilisation. Le calendrier d’Adam est le fleuron de millions de ruines circulaires en pierre, de routes anciennes, de terrasses agricoles et de milliers de mines anciennes, abandonnées par une civilisation disparue.
Calendrier égyptien
Ruines de pierre sud-africaines.
Le calendrier égyptien était basé sur une année de 360 jours. Une année composée de trois saisons de quatre mois et de trente jours par mois. Néanmoins, il existait une période distincte de cinq jours au début de chaque année. Les peuples qui ont utilisé ce calendrier ont consacré ces jours d’ouverture d’années aux fêtes, aux célébrations et à la pratique de rites sacrés. C’était en fait une longue célébration et une commémoration du Nouvel An.
Les prêtres astronomes égyptiens suivaient l’étoile sepdet (connue aujourd’hui sous le nom de Sirius) puisqu’elle était un indicateur du début de la très importante inondation du Nil. Ce suivi du sepdet a conduit à l’élaboration de ce calendrier il y a plus de 5000 ans.
Le calendrier fonctionnait de la manière suivante :
Les saisons des Égyptiens correspondaient aux cycles du Nil et étaient appelées
- L’Inondation (prononcé akhet qui durait du 21 juin au 21 octobre),
- L’Emergence (prononcé proyet qui durait du 21 octobre au 21 février)
- L’Été (prononcé shomu qui a duré du 21 février au 21 juin) « .
Les périodes de festivités du calendrier égyptien
Les festivals nationaux et locaux organisés chaque année étaient importants aux Égyptiens. Ces célébrations étaient nombreuses. Celles énumérées ci-dessous sont parmi les plus importantes et les mieux documentées.
Wepet-Renpet Festival : (Ouverture de l’année) – C’était la célébration du jour de l’An en Egypte ancienne. La fête était une sorte de fête mobile car elle dépendait de l’inondation du Nil. Ce calendrier célébrait la mort et la renaissance d’Osiris et, par extension, le rajeunissement et la renaissance de la terre et du peuple.
Wag Festival : cette célébration était dédiée à la mort d’Osiris. Elle servait aussi à rendre hommage aux âmes des défunts lors de leur voyage dans l’au-delà. La Wag Festival suivait le Wepet-Renpet, mais sa date changeait en fonction du calendrier lunaire. C’est l’un des plus anciens festivals célébrés par les Égyptiens et, comme le Wepet-Renpet, il apparaît pour la première fois dans l’Ancien Empire. Pendant ce festival, les gens fabriquaient des petits bateaux en papier et les plaçaient en les orientant vers l’ouest sur des tombes pour indiquer la mort d’Osiris. Ils faisaient flotter des sanctuaires de papier sur les eaux du Nil pour la même raison.
Wag and Thoth Festival: c’est une combinaison du festival Wag avec la naissance du dieu Thoth. Ce festival avait une date fixée le 18 du premier mois de l’année. Thoth était vénéré comme le dieu de l’écriture, de la sagesse et de la connaissance. La naissance de Thoth et la renaissance d’Osiris ont été associées à ce festival à partir de la fin de l’Ancien Empire.
Tekh Festival : c’est la fête de l’ivresse : Ce festival était dédié à Hathor (‘La Dame de l’ivrognerie’) et commémorait l’époque où l’humanité était sauvée de la destruction par la bière.
Opet Festival : Une des fêtes les plus importantes au cours de laquelle le roi fut rajeuni par le dieu Amon à Thèbes. Il a existé pendant le Moyen Empire mais a gagné en popularité dans le nouveau royaume d’Égypte, où il était célébré durant une vingtaine de jours au cours de la vingtième dynastie. Durant la cérémonie, les prêtres lavaient et habillaient d’abord la statue d’Amon, puis la portaient hors du temple et dans les rues de Thèbes bordées de gens attendant de voir le dieu. La statue était ensuite transportée à Louxor, à pied et plus tard sur une péniche. Une fois au temple de Louxor, le roi entrerait en présence du dieu dans le sanctuaire intérieur et en sortirait pardonner des péchés et rajeuni pour continuer son règne.
Festival de Sokar / Festival de Khoiak : Sokar était un dieu agricole du début de la première période dynastique en Égypte (c. 3150 – 2613 av. J.-C.). Ces caractéristiques furent ensuite attribuées à Osiris. Dans l’Ancien Empire, le festival de Sokar fusionna avec le festival solennel de Khoiak.. La plantation de récoltes pendant la fête remonte sans doute au culte primitif de Sokar.
Bast Festival : C’était la célébration de la déesse Bastet dans son centre culte de Bubastis. Il a honoré la naissance de Bastet, la déesse du chat, qui était la gardienne du foyer et du foyer et la protectrice des secrets de femmes, d’enfants. Hérodote affirme que la fête de Bastet était la plus élaborée et la plus populaire en Égypte. Selon l’égyptologue Geraldine Pinch, Hérodote, affirmait que « les femmes libérées de toutes contraintes lors du festival annuel de Bubastis, célébraient la déesse en buvant, en chantant et en axposant leurs organes génitaux ». Cette « remontée des jupes » par les femmes, décrite par Hérodote, témoigne de l’absence des contraintes habituelles souvent observées lors de fêtes.
