La CAN Totalenergies 2022 en terre camerounaise, se déroule avec son lot de difficultés et de curiosités. La journée du 24 n’a pas été avare en événements périphériques.
Il y a eu des polémiques sur les décisions de la CAF ayant conduit à ce qu’une partie des joueurs comoriens ne participe pas au match du 24 janvier dernier au Stade d’Olembé.
Certains ont crié à l’injustice oubliant en fait qu’il s’agit d’une compétition régie par des règles et que celles-ci, ne sont pas toujours justes.
D’un autre côté, il y a eu des bousculades à l’origine des décès et des blessures graves. Ceci est en effet, une tâche qui les célébrations entamées le 9 janvier dernier. En ayant une pensée émue pour les victimes, l’on ne peut s’empêcher de se pencher sur ce qui s’est passé étant donné que, les situations de crise sont souvent des occasions de constat et de réflexion.
Pour ne pas rester sur les événements négatifs de cette journée, j’ai pensé tirer des enseignements de la prestation de l’équipe comorienne mais surtout, de son Gardien de buts du jour, Chaker Alhadhur qui a laissé une belle impression et dont la prestation restera inscrite dans les mémoires de cette compétition. Pour rappel, il a été choisi pour remplacer les gardiens professionnels empêchés de défendre les couleurs nationales par les règles relatives au COVID.
Plusieurs grilles de lecture peuvent retenues, j’opte uniquement pour une seule. En effet, voici ce que peut nous enseigner la performance du gardien comorien face à l’attaque des Lions indomptables du Cameroun.
D’abord qu’il ne faut pas s’interdire l’essai. Celui-ci peut en effet révéler des talents latents. D’ailleurs, ceux qui suivent le football savent que ce n’est pas la première fois qu’une équipe opte pour une telle solution.
Ensuite, qu’il n’est toujours nécessaire d’avoir une certaine expérience ou une certaine ancienneté à un poste pour y être performant.
Cette dernière observation s’adresse en fait aux recruteurs qui hésitent souvent à faire confiance aux personnes n’ayant pas ou peu d’expérience.
Il y a un risque certain à prendre quand on recrute les jeunes inexpérimentés. Seulement, l’interprétation du risque ne devrait pas paralyser celui qui y est confronté, il faut en effet OSER.
Oser la nouveauté, Oser l’inexpérience, cela peut réserver de surprises très agréables !
Par: Abel H Billong Billong