En tant que personnes soucieuses de la cohésion sociale et du respect de l’autre, nous sommes de plus en plus amenés à revoir notre manière d’interagir avec l’autre. Les mots ont une action bien concrète.
Les micro-insultes sont des communications verbales et non verbales plus évidentes qui dégradent une identité raciale ou culturelle. Ils peuvent être aussi simples qu’un autocollant de drapeau, une alimentation qu’on ne connait pas.
Ex : personne de couleur. Il convient de dire tout simplement personne, noire
Les micro-agressions sont des minuscules incidents à impact énorme. Une insulte qui ressemble à un compliment à la surface, mais qui a pour prémisse de base l’idée que la « notre perception du monde n’est pas seulement la norme, mais la norme à laquelle les autres doivent s’y faire.
« Laisse-moi parler … »
“Ne le prends pas mal, mais …” (je dirai quelque chose de fanatique, mais je classerai immédiatement toute réaction que tu auras comme hypersensible .)
Élégamment subtiles, les micro-invalidations effacent, annulent les expériences vecues.
“D’où venez-vous ?” il est clair que cette question refuse à notre interlocuteur l’appartenance au lieu. La couleur de la peau ou un accent aujourd’hui ne devraient plus des unités de mesure à la citoyenneté par exemple.
Bien choisir les mots et les actions peuvent changer une situation sans y paraître ; cela peut nous libérer des sous-entendus qui blessent au quotidien. Nous avons préféré parler de ces micro-batailles parce que cela permettrait d’éviter qu’elles deviennent des zones de guerre macro.